Fils
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MIEUX COMPRENDRE Les études et divers travaux réalisés estiment que 2 à 5% de la population est à haut potentiel. En France, il s’agit de personnes qui ont un QI supérieur ou égal à 130 sur l’échelle d’intelligence de Wechsler* : un à deux élèves par classe sont des enfants à HPI. En Auvergne, selon l’Education Nationale, 19.194 petits cantaliens sont scolarisés sur les arrondissements d’Aurillac, Mauriac et Saint-Flour (année 2021-2022). 384 à 960 familles cantaliennes Ces enfants précoces que l’on nomme aussi « surdoués » ou encore « zèbres » ** ont des besoins qui méritent une attention particulière et, souvent, une adaptation de la part de leur entourage. D’autre part, ils peuvent souffrir de troubles associés (troubles de l’attention, autisme, dys…) qui sont parfois masqués par le HPI mais bien présents et plus ou moins handicapants. Ils sont « trop » : trop agités, trop excessifs, trop sensibles, trop lucides, trop anxieux, trop perfectionnistes. Dès leur plus jeune âge, ils posent et se posent des questions. Beaucoup de questions qui parfois ne paraissent pas vraiment « de leur âge ». A l’école, Ils peuvent être très investis, brillants même ou, au contraire, se désintéresser des apprentissages scolaires et souffrir d’ennui… Leurs têtes « bouillonnent » et les idées fusent ! Pour toutes ces raisons -et bien d’autres encore-, il est essentiel d’identifier la précocité d’un enfant le plus tôt possible afin d’aider au mieux cet adulte en devenir, à bien se connaître et afin de lui permettre d’exploiter pleinement son potentiel.
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